L’histoire du téléphone portable, des années 80 à nos jours

Le téléphone portable est devenu un objet du quotidien. D'ailleurs, certains n’imaginent plus leur vie sans smartphone. L’émergence de la téléphonie dite « mobile » a été une véritable révolution technologique et une évolution majeure dans la vie des consommateurs qui sont, pour la plupart, connectés en permanence. Retour sur l'histoire du téléphone portable, des années 80 à nos jours.

Entre les premiers modèles de téléphones mobiles sortis dans les années 80 et les smartphones d'aujourd'hui, l'évolution du téléphone portable semble fulgurante. Elle s'est accompagnée d'une amélioration du réseau de téléphonie mobile, passant de la 1G à la 4G et peut-être bientôt la 5G.

Avis aux amateurs de smartphones et tablettes en tous genres : ce dossier est fait pour vous ! Nous vous présentons ici l'histoire, somme toute brève, du téléphone portable, des années 80 à nos jours.


Le téléphone portable a bien évolué. Il n'a plus rien de comparable avec les premiers appareils mobiles des années 80. © KhE CC BY-NC 2.0

Du premier réseau français de téléphonie mobile, Radiocom 2000, à l'ère du tout connecté avec la 4G (la quatrième génération de la téléphonie mobile, en cours de déploiement en 2015), jusqu'à la 5G, encore au stade de recherche : partez pour un voyage dans le temps et découvrez l'évolution du téléphone portable. Ce dossier a été réalisé par Dominique Nussbaum, chef de projet à l'institut Eurocom Sophia-Antipolis. L'occasion pour lui de présenter les projets d'avenir de la téléphonie mobile sur lesquels il travaille.

La technopole de Sophia Antipolis est, depuis plus de 40 ans, un centre d’innovation technologique unique en Europe. Au cœur d’un milieu naturel préservé, le « Saint-Germain aux champs » selon le modèle de ses créateurs, regroupe de nombreux centres d’enseignement supérieurs et de recherche (regroupés sou le label Université Côte d’Azur, UCA), ainsi que nombre de leaders industriels mondiaux dans les domaines du numérique, du logiciel des biotechnologies et de la microélectronique. Véritable berceau des télécommunications sans fils depuis les années 1970, Sophia a vu naître de nombreux standards de téléphonie sans fil.

02/04/2015 - Par Dominique Nussbaum, Chef de projet à EURECOM

(Néologisme) adoption d’un modèle de commerce consistant à mettre des ressources à disposition des clients depuis leurs smartphones, à tout moment et sans délai.

Dernière modification de cette page le 9 novembre 2015 à 12:06.Les textes sont disponibles sous licence Creative Commons attribution partage à l’identique ; d’autres termes peuvent s’appliquer. Voyez les termes d’utilisation pour plus de détails.

Le Paiement Mobile : de nouveaux usages pour des services à valeur ajoutée

Le paiement mobile en Tunisie

La Banque Centrale de Tunisie (BCT) a annoncé le 5 juillet 2010, que le paiement par téléphone mobile est mis en service à compter de juillet 2010, à titre d’essai pour deux semaines à l’attention d’un premier groupe de commerçants en attendant son élargissement progressif au plus grand nombre de commerçants et de banques.

Ce système a été développé par «Tunisie-télécom» et «Monétique Tunisie» sous l'égide de la BCT et en collaboration avec d'autres banques de la place.

Il est à signaler que l’utilisation de ce service se limitera, au début, aux commerçants, pharmaciens et propriétaires de taxis membres. Le commerçant doit y adhérer auprès de sa banque. Quant au client, il lui suffit d'accéder au site de www.mobilepayment.com.tn pour en bénéficier gratuitement. infotunisie.com

Rédigé par Philippe Lerouge le 13 juillet 2010 à 09:57 dans africa, maghreb, mobile payment  | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

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Société Générale lance Yoban'tel en Afrique

La Société Générale lance sur le continent africain un nouveau service bancaire de paiement par téléphone mobile, conçu comme un moyen de paiement universel, ouvert au plus grand nombre, et en particulier aux populations non bancarisées. La Société Générale de Banques au Sénégal (SGBS), première banque du pays, initie le lancement de ce service sur le marché sénégalais avec Yoban'tel.
Yoban'tel s'adresse à toute personne détentrice d'un téléphone portable, qu'elle soit bancarisée ou non, et quel que soit son opérateur téléphonique, en mode prépayé dans une logique de compte bancaire.
Pour asseoir le développement de Yoban'tel, la SGBS a noué des partenariats avec plusieurs acteurs sur le marché sénégalais :
- Le Crédit Mutuel du Sénégal, première institution de microfinance, pour les inscriptions et la gestion des espèces ;
- Canal + Horizons Sénégal, pour le paiement des abonnements directement par mobile ;
- Tigo, opérateur téléphonique, pour la distribution du service dans ses points de vente et l'achat de recharges téléphoniques.

La société américaine Obopay fournit la solution technique de ce dispositif, il faut noter par aillleurs que la Société Générale à travers un fond fait partie des actionnaires d'Obopay. source: Societe Generale and Obopay Bring Mobile Money to Africa

L'opportunité est gigantesque pour la banque et un beau match en perspective se dessine avec par exemple Orange Money qui ne cache pas ses ambitions dans la région. Il sera en effet intéressant de voir évoluer le modèle multi-opérateurs porté par la banque, face à celui mono-opérateur d'Orange...

Le paiement mobile devrait croître de plus de 50% en 2010

Selon le cabinet d'études Gartner, le nombre d'utilisateurs se servant de leur téléphone portable pour payer devrait bondir de 54,5% pour atteindre 108,5 millions de personnes en 2010. Un chiffre à relativiser toutefois puisque ce nombre ne devrait représenter que 2,1% des possesseurs de mobiles.

Dans son communiqué, Gartner rapporte que 70,4 millions de personnes dans le monde ont utilisé l'an passé leur téléphone pour faire des paiements. Presqu'autant que les utilisateurs de la zone Asie-Pacifique attendue cette année (62,8 millions), tandis que la zone couvrant l'Europe de l'Est, le Moyen-Orient et l'Afrique devrait afficher 27,1 millions d'adeptes du paiement par mobile.

L'Amérique latine vient loin derrière avec 8 millions d'utilisateurs, devant l'Europe de l'Ouest (7,1 millions) et l'Amérique du Nord (3,5 millions).

"Nous continuons à voir une forte croissance dans les marchés en développement (...) tandis que l'Amérique du Nord et l'Europe sont en retard en raison de l'abondance des instruments de paiement", a souligné une analyste de Gartner. A souligner aussi que le faible taux de bancarisation dans les pays en développement ne fait qu'accentuer cette tendance car le mobile apporte une réponse immédiate à ces populations.

BNP Paribas wins Egypt mobile money transfer licence

Egypt’s central bank has granted BNP Paribas preliminary approval for a mobile money transfer licence via local operator Mobinil, a first step to wider use of banking services in a country underserved by banks.

The licence will, for the first time in Egypt, allow a registered user to transfer money to another user via mobile phone. Only around 10 percent of Egypt’s 78 million people have bank accounts, while there are 55 million mobile telephone subscriptions. ... Lire la suite sur mobilemoneyafrica.com

Mobile payment solutions firms eye Middle East

Emirates Business souligne comment les solutions de paiement par mobile essaient de prendre pied au Moyen-Orient. Les Gemalto, Fundamo ou autres tentent en effet de prendre des positions qui vaudront cher demain.

Le Paiement Mobile en 2010

Les estimations de marché prévoyaient que 55 milliards d'euros transiteraient par le paiement par mobile en 2006 mais le volume du marché actuel ne serait que de 4 % de ces prévisions. Par excès d’optimisme on a eu globalement tendance à surévaluer ce marché ces 5 dernières années. L’enclenchement a tout de même eu lieu cette année, notamment avec une série de levées de fonds, d’initiatives et d’acquisitions majeures, et cette tendance devrait se poursuivre de manière forte en 2010. L’essor du paiement par mobile ne se fait pas là où il était attendu au départ.

Les attentes

Les attentes dans le domaine du sans contact pour les paiements de proximité sont à la hauteur du gigantesque potentiel, mais il y a encore inadéquation entre ce qui est espéré et les moyens disponibles pour y arriver. Des solutions d’attente se mettent en œuvre telles que les cartes bancaires sans contact, les stickers qui continueront à se développer, ou les solutions récentes avec dongle sur iPhone (square). Malgré les premiers déploiements commerciaux prévus en 2010 comme par exemple à Nice, il faudra encore attendre quelques années pour que le taux de renouvellement de l’industrie mobile permette à tout le monde de payer avec un téléphone NFC sur un business modèle stabilisé.

Le plus gros du marché du paiement par mobile concerne les transferts d’argent qui représentent plus de 50% des initiatives actuelles mondiales. Encore timides dans nos pays développés, ces services sont en véritable explosion dans les pays émergents pour des populations non bancarisées qui voient dans le mobile une solution universelle. Une véritable révolution s’opère sous nos yeux, et 2010 connaitra une généralisation de ce phénomène qui devrait contribuer à doter ces pays d’outils monétiques n’ayant rien à envier à notre bon vieux virement …

L'usage

Plus proche de nous, un phénomène déjà amorcé ces dernières années va se confirmer l’année qui vient, celui du paiement par mobile à distance pour les contenus numériques et Internet d’une part (jeux, réseaux sociaux, …), mais aussi pour les services quotidiens (stationnement, transport, …). Au carrefour du paiement par SMS surtaxé et des paiements par carte bancaire, ce marché est en pleine mutation avec une concurrence accrue. Les opérateurs mobiles souhaitent en effet étendre le nombre de services à débiter sur les factures téléphoniques, dans le même temps les acteurs qui proposaient historiquement des débits sur facture opérateurs voient une limite dans ce système et ajoutent des possibilités de débit sur carte bancaire, à tout cela s’ajoute les nouveaux entrants, le porte-monnaie électronique soutenu par des directives plus claires, ainsi que les acteurs du paiement sur Internet qui arrivent en force sur le mobile.

Au cours de l'année à venir, afin de contribuer à l’adoption du paiement par mobile, les acteurs devront apporter des services à valeur ajoutée qui dépassent le simple changement d’outils. Ce que nos clients apprécient le plus, c’est non pas de substituer un moyen de paiement par un autre mais de bénéficier de services supplémentaires induits par l’utilisation du mobile pour payer le stationnement et le ticket de transport à distance. Il est par exemple prioritaire pour PayByPhone de favoriser une expérience très personnalisée de l’utilisation du service en laissant à chacun le choix de son propre média (internet mobile, serveur vocal, SMS, NFC) en conformité avec ses habitudes.

Merci à Christophe de m'avoir accordé cette tribune sur Services Mobiles

Call for Conferences - Mobile Payment 2010

Après le succès de l’édition 2009 qui comptait plus de 800 visiteurs, 15 conférences, 3 keynotes, 50 entreprises participantes, 20 startups, Mobile Payment propose un nouvel évènement qui aura lieu les 9 et 10 Juin 2010 à Paris : www.mobilepaymentexpo.com

Si vous souhaitez y participer, n'hésitez pas à vous manifester car l'appel à conférences du MP10 est ouvert, et les tables rondes, les conférences et les sponsors sont en cours de constitution. Pour plus d'information c'est ici : http://mobilepaymentexpo.com/ConfCallMP10eng.html

M-PESA au Kenya

En mars 2009, M-PESA comptait déjà 6,8 millions d'utilisateurs enregistrés au Kenya et ce nombre croît de jour en jour. Dans la vidéo ci-dessous, John, un chauffeur de taxi de Nairobi et client de M-PESA parle de la façon dont il utilise ce service et de l'impact qu'il a eu sur sa vie. source: globalvoicesonline.org

Le mobile-banking connait un vrai succès en Afrique, réussite d’ailleurs inégalée dans les pays développés. Sept personnes sur dix ont accès à un réseau mobile sur le continent, alors que dix pourcents seulement des Africains ont un compte bancaire. Grâce à leurs portables, ils sont donc nombreux à payer leurs factures, transférer de l’argent à des proches ou à faire leur shopping.

Charles Kie, Directeur Groupe, pôle Corporate Banking, Ecobank :

“Ce siècle verra forcément un changement majeur dans les habitudes financières des africains et le “mobile banking” en sera un des vecteurs. C’est un des éléments importants en ce moment d’inclusion financière des populations africaine,s et naturellement, c’est un des éléments importants d’amélioration du taux de financiarisation des populations. Je suis heureux que cette innovation ai commencé en Afrique, parce que pendant longtemps on a eu cette perception que pas grand chose pouvait venir de ce continent”.

Le mobile-banking permet aussi de modéliser les échanges financiers qui passaient traditionnellement de la main à la main, et de réguler l‘économie informelle. Ces transactions par téléphone passent par des applications faciles d’utilisation, qui ne nécessitent pas, par exemple, de savoir lire.

Freddy Tchala, PDG MTN Congo :

“80% des économies africaines, tout au moins d’Afrique sub-saharienne, se manifestent dans l‘économie informelle. Et si on veut pouvoir modéliser cette économie, il faut la faire ressortir sur un ensemble de transactions qui sont plus facilement modélisables. Donc la bancarisation passera par le mobile. 80% des Africains découvriront les nouvelles technologies par le mobile et découvriront également la banque par le mobile”.

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